Publié dans Société

Baccalauréat 2025  - Le taux de réussite en chute libre pour Antsiranana 

Publié le dimanche, 17 août 2025

Une baisse du taux de réussite. La deuxième partie des résultats du baccalauréat a été publiée, dimanche dernier. Il s’agit de l’ex-Province d’Antsiranana. En général, le niveau des candidats a diminué. L’enseignement général a enregistré un taux de réussite de 41,80 % contre 64,96 % en 2024, tandis qu’il est de 62,07 % pour l’enseignement technique contre 89,68 % l’année dernière. 

 

Pour la série A1, le pourcentage de réussite est de 40,60 %, 40,54 % pour l’A2, 55% pour la série C et 39,21 % pour la série D. Pour les séries scientifiques, le taux de réussite avoisine les 32, 01 %, tandis que de 49,26 % des candidats ont réussi pour la série L et 40,01% pour l’OSE (Organisation-Société-Economie).

Contrairement aux deux dernières années, le taux de réussite au baccalauréat est en chute libre. Il a baissé de quelques points. Le taux de réussite global était de 53,27 % en 2024 s’il avait atteint 66,32 % en 2023. Pour l’ex-Province de Mahajanga, la délibération est prévue pour demain.

Le baccalauréat est un portail vers l’intégration du monde professionnel. La majorité des concours ou tests organisés par l’Etat ou les entreprises exigent ce diplôme comme étant l’un des critères de sélection. Une situation qui favorise les arnaques sous plusieurs formes dans ce domaine. Dernièrement, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a avisé le public sur la vente des fausses « Mentions ». En effet, un groupe d’escrocs vend des mentions du baccalauréat sur les réseaux sociaux. Les prix tournent autour de 200.000 ariary pour une mention « Assez bien », un million d’ariary pour une mention « Bien » et deux millions d’ariary pour une mention « Très bien ». Plusieurs comptes ou groupes Facebook sont déjà poursuivis en justice, tandis que d’autres sont toujours en cours de création et ne cessent d’induire en erreur les jeunes.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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